Homme pour homme

Saison 2009-2010

L’homme n’est pas une marchandise comme les autres.

— Nicolas Sarkozy, meeting de Saint-Etienne, 09/11/2006

Spectacle tout terrain
théâtres, plein air et lieux atypiques

52 représentations

Saint-Quentin-en-Yvelines / Montigny-le-Bretonneux (78), Aubergenville (78), Espace Olympe de Gouges, Saint-Germain-lès-Arpajon (91), Sainte-Geneviève-des-Bois (91), Épinay-sous-Sénart (91), L’étoile de Nord (Paris), Saint-Cyr-l’École (78), Laval (53), Saint-Germain-lès-Arpajon (91) Villeneuve-en-Scène / Villeneuve-lez-Avignon (84), Festival Théatral de Figeac (46), Fosses (95), Cormeilles-en-Parisis (95), Nogent-sur-Oise (60)...
Spectacle invité des Tréteaux de France, Centre Dramatique National, pour la saison 2009/2010

Production
L’art mobile avec le précieux soutien de l’EDT 91, École départementale de théatre en Essonne

Résidence de création
Fleury (91) et Théâtre du Kremlin-Bicêtre (94)

Aides à la production
Adami, Département des Yvelines, avec le soutien d’Arcadi (Action régionale pour la création artistique et la diffusion en Ile-de-France)

Résidences de création
Théatres de Fleury-Mérogis, Marcoussis et Villepreux

Mise en scène Gil Bourasseau
Avec Gil BourasseauOlivier Foubert, Sylvie Gravagna, Pascal Guignard, Hervé Haggai, Christian Jehanin, Antoine Séguin, Cécile Tournesol.


Collaboration artistique Christian Jehanin et Cécile Tournesol, Scénographie Georges Vafias, Construction Olivier de Logivière, Univers sonore Jean-Noel Yven, Création lumière  Jean-Philippe Viguié et Cholé Bouju, Chef de chœur Ernestine Bluteau, Masques et maquillages Noi Karunayadhaj et Nathalie Regior, Pagodes Lydie Collet, Assistants à la mise en scène Jean-Daniel Bécache et Marie Thomas, Graphisme et visuel Agame et Valérie Jaunet

 

Suis-je ma faim ou suis-je ma liberté ?

Galy Gay est pris dans un engrenage qui le conduira à se renier, à répudier sa femme et à devenir un autre. Au-delà de la farce épique sur l’embrigadement, Homme pour Homme est au cœur des préoccupations de toute bonne pièce de théatre : tenter d’approcher les mécanismes des échanges entre les etres humains, sinon avec innocence, du moins sans préjugés.
Brecht confie, dans ses écrits sur le théatre, son infinie curiosité envers la facon dont les humains se comportent, deviennent amis ou ennemis, se choisissent, se mentent, s’aiment, ce qu’ils apprennent les uns des autres. Il dit passer son temps à essayer d’observer et il recommande aux acteurs « l’art de l’observation ». Et oui...
J’ai imaginé un souffle, un tourbillon, porté par des acteurs moins portefaix de thèses que vecteurs de plaisirs. Quelque chose d’entrainant et de déstabilisant. Comme si les mouvements intérieurs des personnages débordaient, tambour battant.
Nous avons construit un décor qui évoque l’instabilitéet les tréteaux ; un espace unique, une machine à jouer qui fait confiance aux acteurs et à la farce. Les costumes, les masques, les lumières se chargent de l’expressionnisme. Les comédiens s’occupent des enjeux et de la démesure. J’ai revé d’un projet de troupe, d’un itinéraire foisonnant de rencontres avec des publics avides de sens.


Revue de presse

France Inter, Studio Théâtre
L’art mobile avec Gil Bourasseau à la mise scène et dans le rôle de Galy Gay se livre là, avec vitalité et précision, à un travail d'orfèvre. Du grand art à l'Etoile du Nord en ce moment.
La Vie Une mise en scène pleine d’inventivité de force et d’espièglerie qui fait la part belle aux acteurs.
Cassandre Un travail farcesque qui met en lumière le mordant si pessimiste de Brecht.
Télérama La scénographie s’avère particulièrement réussie. Sur cette estrade circulaire, l’épopée de Galy Gay trouve joliment sa place.

La Scène
L’art mobile ballotte avec légèreté son public dans l’incertitude des relations humaines. Elle s’en fait peu à peu un complice, l’invitant à un regard à la fois amusé et désolé devant les soumissions successives d’un individu à des règles et à un environnement de plus en plus absurdes. Gil Bourasseau conserve au personnage de Galy Gay son rythme et sa naïveté tout au long de la pièce. Il ne laisse cet homme simple se transformer qu’aux yeux des autres personnages de la pièce et nous convainc qu’en vrai, un homme n’en vaut pas un autre.

Froggy’s delight
Une belle mise en scène chorale. La Compagnie L'art mobile propose un vrai spectacle forain sans négliger la fable philosophique.

Les trois coups
Le rythme est maintenu jusqu’au bout, grâce à une distribution très homogène sous la houlette de Gil Bourasseau, qui assume très bien sa double casquette de metteur en scène et de comédien principal.

Politis
Le résultat est fascinant parce que L’art mobile travaille à la manière de L’art brut. Juste une plateforme étroite où tout se bouscule. Des maquillages rudimentaires. Un jeu nerveux. Une façon convaincante de prendre le jus d’une pièce, plus que son histoire.

France Catholique
On reste plein de gratitude envers la troupe d’avoir tout osé, sans aucune sacralisation de l’auteur.

Rue du théâtre
Les comédiens, tous excellents, et l’énergie très communicative de leur prestation parviennent à hisser sans difficulté ce moment de théâtre vers le haut.

Théâtre on line
Porté par des acteurs brillants, parmi lesquels Gil Bourasseau se met en chair en un Galy Gay sur mesure.