En attendant Grouchy

La vérité ça devrait s’imposer avec plus d’évidence que l’erreur, ou alors pas moyen de savoir si on se trompe.

— Roland Dubillard

d’après Les Diablogues de Roland Dubillard

Mise en scène Dominique Lurcel et Cécile Tournesol Avec Gil Bourasseau et Bruno Cochet
Lumières Laurent Vergnaud,  Décor Bénédicte Walvarens, Univers sonore Jean-Noël Yven, Costumes Elysabeth de Sauverzac, Photos Bertrand Meunier

Dubillard s’intéresse aux étincelles des courts-circuits, aux immeubles qui tombent, aux gens qui glissent ou qui s’envolent, bref aux sursauts. Ces petits moments délicieux qui nous disent que le monde n’est pas définitivement prévu et qu’il existe encore quelques endroits où la réalité ne nous a pas refermé ses portes sur la tête. Les courtes fables, saynètes, gribouillis, réunis pour ce spectacle sont une modeste contribution à l’art du sursaut et un hommage à tous ceux qui luttent contre l’enfermement morose de la mesure.

Production L’art mobile avec le soutien de Passeurs de mémoireLa ville des MureauxLa bibliothèque Elsa Triolet de Bobigny


Revue de presse

Le Monde Une foule à deux pétrie de tendresse pour tous les animaux à deux pattes que nous sommes, nous autres, pauvres humains.

Le Point Deux comédiens hors pairs qui savent varier le jeu à chaque saynète en vrais maîtres de cette joute verbale incessante.

Le Dauphiné Libéré Un petit régal.

La Montagne Dubillard nous aime ! Autrement, comment pourrait-il être si féroce, et les deux guignols à son service aussi doués ?

L’Humanité Gil Bourasseau et Bruno Cochet sont excellents, avec cette fausse légèreté qui vous fait « une impression métaphysique dans la colonne vertébrale ».

Frankfurter Allgemeine Zeitung Ils éreintent scrupuleusement chaque mot, chaque terme, d’une intonation choisie, jusqu’à en extraire l’ultime essence, comme on presserait un citron.

L’Express Ces larrons décalés sont les bienvenus en notre monde si sûr.

Politis Gil Bourasseau et Bruno Cochet sont constamment dans le ton et le spectateur aussi : amusé, éberlué.
DS Magazine Un duo diabolique pour un spectacle qui mérite de se grouiller sans plus attendre.

La Nouvelle République Longue vie à ce petit bijou interprété magnifiquement par deux acteurs hors du commun.

Paris Première Ils sont déments. Deux acteurs formidables.

Le Journal du Dimanche Au pied de la lettre, pragmatiques, sans accessoires, ils saisissent l’insolite, entre ailleurs et nulle part.