La valse à mille ans

Mise en scène Gil Bourasseau
Avec Bruno Cochet, Jean-Yves Duparc et Carlos Chahine

Une société accabliée par la misère et la sauvagerie qui a assisté, impuissante, à l'épidémie qui a décimé les femmes. Des hommes, qui, quand ils ne sont pas raflés survivent de trafics avilissants. Des illusions, à défaut de rêves, pour tenir. Tel est l'abîme dans lequel Serge Sándor jette Bruno le voyou, Albert le concierge et Marie l'icône. Ils portent en eux les stigmates de l'autre monde, le monde qui continue sans eux et qui les a laissés pour compte. Leurs rêves sont morts ou — pire, semble nous dire Sándor — dérisoires.

Dans ce quasi huis-clos du boudoir de Marie, les tensions qu'aiguisent les appétits augurent de la tragédie à venir. Cette pièce porte la parole de millions d'hommes laissés sur le côté.

Décor Jean Bauer et Catherine Teilhet, Univers sonore et musique originale Jean-Noël Yven, Lumières François-Eric Valentin, Costumes Julia Allègre, Maquillage Valérie Dubuis.

La Valse à mille ans a fait l'objet de deux lectures publiques réalisées par L'art mobile au Studio-Théâtre de la Comédie Française et au Centre Culturel Marcel Pagnol de Bures-sur-Yvette.

Co-production L'art mobile - La ville de Bures-sur-Yvette. Avec le soutien du Conseil Général de l'Essonne.