Le Voyage du Soldat David Sorgues

de Eudes Labrusse
Mise en scène Gil Bourasseau
Avec Bruno Allain, Yves Arnault, Bruno Cochet, Sonia Floire, Florent Guyot, Catherine Hubeau, Marcel
Mankita
, Annie Milon et Philippe Seurin
Décor Charles Lee et Christophe Gens Univers sonore et Musique originale Jean-Noël Yven Lumières François-Eric Valentin
Costumes Julia Allègre Accessoires Pierre-Marie Clavier Maquillage Valérie Dubuis Régie générale Jean-Philippe Viguié
Assistante à la mise en scène Céline Guillosson Photo du visuel Pascal Maître Attachée de presse Isabelle Muraour et Marion Bihel


Toujours construit en arrière, vers le passé, dans une spirale vertigineuse. C'est la mémoire qui
compte, qui gouverne l'obscurité foisonnante du récit, qui le fait avancer. Hemingway construit
l'éternité de l’instant présent par les moyens d’un récit quasiment cinématographique... Labrusse,
comme Faulkner, traquent interminablement la reconstruction aléatoire du passé : de sa densité,
son opacité et de son ambigüité fondamentales...


Revue de presse

L’avant scène théâtre
La mise en scène de Gil Bourasseau fait confiance à ses acteurs et à l’imagination du spectateur. On est entre réalité et fiction, entre le vrai de tous les jours et le dérapage onirique. Les neuf acteurs, tous impliqués dans une mise en scène soucieuse de détailler chaque personnage, traduisent avec bonheur l’impression de vivre une histoire de fous, de progresser dans un monde où la réalité s’échappe et où la construction de la vérité demande la patience d’un puzzle. La soirée sème non pas le trouble mais des troubles ; c’est dire sa force insidieuse.   

Theatreonline
Présenter ce texte ambitieux et difficile était un pari risqué que l’équipe de l’Art mobile relève avec fougue et sincérité. Le résultat mérite d’être vu.

Figaroscope
Une pièce passionnante. Cela fait plaisir de voir que des auteurs comme cela peuvent être montés en France. La mise en scène est précise et solide. Du beau travail.

La terrasse
Gil Bourasseau a eu une excellente idée d’adapter ce texte mystérieux, avec parfois quelques accents comiques. La mise en scène narre ces parcours de vies simplement, sans emphase, pariant sur la densité des personnages, en extrême souffrance pour la plupart, pour exprimer l’émotion et le désastre du monde.